Coffret en bois polychromé, tissu, 30 x 11 cx 12 cm.
Ivoire peint, 23 x 4,5 cm.
Initiales « FH » gravées sur le côté de la boîte.
Collection privée.
Il semble que ce soit la grotte de Maraa (appelée aussi Te-ana-pape-ō-vai-pōiri) à Paea qui soit représentée sur un des côtés de la boîte. Sur d’autres faces, on peut reconnaître le fruit à forme phallique de la plante Freycinetia arborea (appelée ‘ie’ie en Polynésie).
C’est une œuvre mystérieuse à plus d’un titre et contenant de multiples allusions érotiques. Dans les feuillets de Hippolyte, il est mentionné qu’il s’agissait d’une commande. Il est probable que la boîte ait été réalisée avant le départ de Gauguin pour les Marquises.
L’utilité exacte de cette boîte n’est pas certaine, mais on peut s’en douter vu l’objet en ivoire qui prend parfaitement sa place à l’intérieur.
C’est une des pièces les plus emblématique de l’exposition car elle représente un grand nombre de motifs relatifs à l’œuvre de Paul Gauguin et ce, sur plusieurs années, ce qui interroge !... On peut y lire également « Soyez joueuse », ou bien encore « Boîte du jouir », qui évoquent immédiatement la « Maison du Jouir ». De plus, comme chez Gauguin, on y retrouve aussi de larges influences égyptiennes… Alors qui s’est inspiré de qui ? François Hippolyte et Paul Gauguin auraient-ils échangé des idées ? L’un aurait-il plagié l’autre ?...
… D’après une vraie histoire fausse par Gaya…
Vraie technique : technique mixte (coffret et objet à l’intérieur).