Cette pièce cherche à faire comprendre l’importance de la transmission du savoir-faire des artisans, véritable héritage du patrimoine ancestral polynésien, et faire prendre conscience de ce l’on a hérité, de ce que l’on a perdu ou perverti, et ainsi de ce qu’il serait bon de retrouver ou conserver. Il est triste de savoir que ces traditions risquent de disparaître, par manque d’intérêt des jeunes générations. Heureusement, certains reprennent le flambeau… Mais rien n’est acquis. Avec la mondialisation, la société de consommation et du paraître, le flux incessant d’images nouvelles et des réseaux sociaux, tout est vite vu, vite fait, vite consommé.
Alors, ces colliers de pâtes, c’est bien plus facile ! Pourquoi s’embêter à graver des os ou des nacres, alors qu’on peut mettre des pâtes ? Ça va plus vite... Ces colliers de pâtes dureront moins longtemps, elles sont creuses et vides de sens, ça suffira pour la photo !
Et puis, ces colliers de pâtes, c’est aussi pour évoquer la notion de patrimoine naturel à préserver. Avec le réchauffement climatique, la surpopulation, le pillage des ressources naturelles, et la pollution des lagons, qui sait, peut-être faudra-t-il vraiment un jour remplacer les coquillages par des pâtes, car il n’y aura plus rien dans les lagons si on n’y prend garde.
Diamètre : 24 cm